Semaine Laudato Si' 2020
Sommaire
►Comment allez-vous fêter cet événement dans notre diocèse ?
►Exercice d’auto-description : “ où atterrir après la pandémie ? ”
Dans un message vidéo, le Saint-Père exhorte à répondre à la crise écologique. Cette Semaine, organisée à l’occasion des cinq ans de la publication de l’encyclique Laudato Si’, veut inciter les paroisses et les communautés à réfléchir et à approfondir leur engagement en s’inspirant des écrits du Pape.
La clameur de le terre et la clameur des pauvres ne peuvent plus durer plus longtemps !
La Semaine Laudato Si’ sera célébrée du 16 au 24 mai prochain. Elle est organisée par le dicastère pour le Service du Développement humain intégral et le Mouvement catholique mondial pour le Climat et Renova+.
C’est dans ce cadre que le Pape se rendra le dimanche 24 mai dans la Terra dei Fuochi, une région située entre Naples et Caserte où les déchets toxiques et l’incinération sauvage ont ravagé cette terre autrefois belle et prospère.
Comment allez-vous fêter cet événement dans notre diocèse ?
Rejoignez le pape François et avancez sur le chemin de Laudato Si’. Prenez part à des actions ambitieuses pour mieux répondre à « la clameur de la terre et à la clameur des pauvres ».
Où que vous vous trouviez, agissez avec votre communauté en participant à la Semaine Laudato Si’ durant laquelle les communautés catholiques du monde entier célébreront le 5e anniversaire de Laudato Si’.
Résoudre la crise écologique est une priorité. Notre foi nous invite à agir ensemble.
►Dimanche 24 mai 2020 à 20h00
Faisons sonner les cloches pour le climat dans nos églises,
mais aussi les cloches, clochettes et smartphones des membres de notre communauté.
Ces sonneries seront le signe de notre engagement pour dire notre désir de changer en profondeur au sortir de la crise sanitaire.
Concrètement, nous proposons de :
⇒Demander au responsable (prêtre ou autre) de les faire sonner le dimanche 24 mai à 20H pendant 10 min,
nous unir à cette sonnerie, selon nos possibilités,
⇒soit en sonnant à notre fenêtre, à 20h, clochettes ou sons de smartphones amplifiés (St Théodule accessible ICI),
⇒soit en nous réunissant par petits groupes de moins de 10 personnes devant les entrées des églises, prendre un temps de réflexion (exercice “Où atterrir après la pandémie”, proposé par l’Atelier d’auto-description du collège des Bernardins et Eglise verte), de méditation ou de prière (Proposition de Chrétiens Unis pour la Terre CUT : ICI),
⇒et, si possible, de nous envoyer une photo ou un message pour témoigner de votre participation.
Pour en savoir plus, cliquer ici
►Temps de prière pour la semaine Laudato Si
Proposons de vous réunir à 4, 5 ou 6 personnes, petits et grands, pour prier et réfléchir au grand jardin à garder qu’est notre planète selon Laudato Si’, en ayant conscience que la crise sanitaire actuelle que nous vivons et le confinement nous coupent physiquement des autres et de la nature.
Depuis l’Antiquité, l’homme se ressource dans les jardins qu’il a nommés « jardins de paradis » au Moyen Âge.
Et ce n’est pas innocent si les auteurs de la Bible ont situé la création de l’humain dans un jardin, le jardin d’Éden.
La planète entière peut être considérée comme un grand jardin qu’il nous faut garder comme nous y invite le pape François dans Laudato Si’
Pour télécharger le schéma de prière cliquer ici
Exercice d’auto-description : “ où atterrir après la pandémie ? ”
- proposé conjointement par les Ateliers d’auto-description Laudato Si du Collège des Bernardins, le réseau des Référents diocésains à l’écologie intégrale, et le réseau Église verte.
- et élaboré à partir du questionnaire proposé par Bruno Latour dans la revue AOC le 30.03.2020 et sur la plateforme « Où Atterrir Après La Pandémie » le 1 er mai 2020
https://ouatterrir.medialab.sciences-po.fr/#/
« Je profite de la situation inédite provoquée par la crise actuelle pour faire l’inventaire de ce à quoi je tiens… »
En décrivant nos activités, nous allons discerner quels sont nos attachements, « ce à quoi nous tenons ».
Quand nous pourrons nommer ce à quoi nous tenons, nous pourrons le défendre, imaginer et construire le monde d’après – avec des amis ou des alliés que nous rencontrerons, et
aussi sans doute contre des adversaires, avec lesquels il nous faudra discuter. C’est le fond des exercices d’auto-description.
L’exercice particulier proposé ici saisit l’occasion de la crise actuelle, et des situations inédites (de confinement par exemple) dans lesquelles nous nous trouvons, pour nous faire faire notre propre inventaire…
Quelques précisions pour la réalisation de l’exercice :
- L’exercice sera d’autant plus utile qu’il portera sur des expériences personnelles directement vécues.
- L’exercice a été conçu comme un exercice, visant un discernement d’abord individuel.
Pourtant l’exercice prend du sens quand les auto-descriptions que chacun.e produit sont racontées et partagées avec d’autres. La confrontation et la résonance entre les différentes auto-descriptions permet alors à chacun.e d’approfondir son propre
discernement. Le partage en groupe des descriptions individuelles fait donc partie de l’exercice.
- L’exercice peut également être tenté au niveau d’un groupe d’appartenance, d’un collectif constitué. Ce collectif doit alors se traiter lui-même comme un « je » et répondre aux questions de la même façon que le font les individus. Peut-être faudra-t-il pour cela passer par une première étape de réponses individuelles, où chaque membre du groupe d’appartenance fera l’exercice « en tant que membre de ce groupe d’appartenance ».
Dans tout cet exercice le terme « Activité » est à comprendre dans un sens très souple et large : il peut désigner une activité professionnelle, un engagement associatif ou politique,
aussi bien qu’une routine, une habitude, un comportement, ou encore une activité apparemment passive telle que « entendre le chant des oiseaux » ou bien « entendre le bruit des voitures ».
Répondre aux questions dans l’ordre où elles sont posées rend en principe l’exercice plus aisé.
Dans sa deuxième partie, l’exercice suit de très près le questionnaire proposé sur la plateforme OAALP, de façon à ce que vous puissiez utiliser nos premières questions comme un chemin qui vous prépare et vous met en condition pour répondre au questionnaire en ligne, si vous le souhaitez.
Dans ce cas, nous vous conseillons de copier-coller vos réponses dans ce document Word, pour pouvoir conserver et partager vos réponses en groupes (ou « Ateliers d’auto-description »).
Exercice préliminaire : auto-description
Il s’agit de remplir les deux colonnes du tableau à télécharger ici.
Pour cette première étape, il est demandé de répondre simplement, concrètement, et sans jugement.
Activités suspendues : je fais la liste des activités dont je suis privé.e en raison de la crise actuelle ; je commence par les activités qui me manquent le plus, me donnant la sensation
d’une atteinte à mes conditions essentielles de subsistance ; je ne m’y limite pas, je continue avec les autres activités peut-être moins vitales mais dont je remarque qu’elles sont actuellement suspendues.
Activités maintenues ou apparues : je fais en parallèle la liste des activités qui sont maintenues dans les conditions de la crise actuelle, en intégrant aussi les activités que je découvre ou que je redécouvre, les activités qui sont apparues à la faveur peut-être de la crise actuelle.
►Pour aller plus loin , trouver de nouvelles idées ou préciser ma liste d’activités, je peux me poser la question des activités suspendues / maintenues ou apparues en considérant une
à une les quatre dimensions de l’écologie intégrale promue dans l’encyclique Laudato Si : ma relation à la nature, ma relation aux autres, ma relation à moi-même, ma relation à Dieu.
Inventaire
Tout comme on rebat les cartes, je rassemble en pensée toutes les activités identifiées dans mon premier tableau, pour pouvoir les redistribuer en deux nouvelles colonnes du tableau à télécharger ici : cette fois la redistribution implique pour chaque activité un jugement et une décision de ma part. Il est possible qu’il y ait plus d’activités dans une colonne que dans l’autre, ce n’est pas un souci.
La question est la même pour toutes les activités identifiées :
« Est-ce que je souhaite que cette activité reprenne, continue, se développe… ou pas ? »
- Si Oui , l’activité est rangée dans la colonne de droite : Activités qui reprennent (ou continuent).
- Si Non , l’activité est rangée dans la colonne de gauche : Activité qui s’arrêtent (ou diminuent)
Contact
Bernard Fagoo
Diacre permanent - Référent diocésain à l'écologie intégrale
Contact en cliquant ici