La fin du périple normand de Sainte Bernadette
Si vous avez manqué les reliques de Ste Bernadette dans notre diocèse, et avant son départ en Mayenne, vous êtes invités à dire au revoir à Bernadette et à être présent lorsque le diocèse de Laval prendra le relais pour conduire les reliques à Pontmain.
Samedi 30 mars
10h30 : Accueil des reliques à la Basilique supérieure
14h00 : Conférence du Père André Cabes Basilique inférieure
15h30 : Messe Basilique inférieure.
16h30 : Vénération, Basilique inférieure
20h30 : Veillée, Basilique inférieure avec la participation d’Eyma qui interprète Bernadette dans le spectacle musical « Bernadette de Lourdes".
Dimanche 31 mars
10h : Chapelet, Basilique inférieure.
10h30 : messe, Basilique inférieure
15h : Au revoir à la Normandie. Prières, Basilique inférieure
16h15 : Procession, Parvis
A propos du corps de Bernadette Soubirous
Bernadette Soubirous est née à Lourdes en 1844. En 1858, elle voit à dix-huit reprises la Vierge Marie, à la Grotte de Massabielle : ces apparitions de Lourdes sont authentifiées en 1862 par l’évêque de Tarbes. Bernadette quitte Lourdes quatre années plus tard, en 1866, pour vivre sa vocation religieuse au sein de la communauté des sœurs de la Charité de Nevers. Elle meurt en 1879 et est proclamée sainte en 1933. Sa fête liturgique est célébrée le 16 avril dans l’Eglise universelle, et le 18 février en France. Le corps de Bernadette Soubirous a été retrouvé “dans un état de conservation extraordinaire” en 1925. Il est alors déposé dans une châsse et proposé à la vénération des pèlerins dans la chapelle du couvent Saint-Gildard de Nevers, où elle a vécu son chemin de sainteté.
Quel sens donner à la vénération des reliques
Le culte des reliques vient de très loin dans le temps : les premiers chrétiens vénéraient les restes des martyrs pour recevoir la même force qu'eux dans un contexte de persécution. Puis les reliques ont été transportées, ramenées à domicile, et des objets leur ont été associés. Elles ont proliféré… Authentiques ou pas, elles ont soutenu la prière et la foi de générations de croyants. L'Église a dû réglementer des abus et lutter contre des superstitions et le fétichisme.
Le saint, balise sur le chemin vers Dieu
Le saint que nous vénérons est un relais de notre prière et un soutien sur notre chemin vers le Père. Nous venons prier auprès des reliques des saints parce que nous croyons à la résurrection du corps et à la vie éternelle. La vénération rendue aux saints n’a bien sûr pas pour fin la figure du saint lui-même, elle est nécessairement ordonnée à notre relation à Dieu. La prière autour des reliques n’a de sens que dans le but de se sentir plus proche de celui ou celle que l’on invoque, pour s’imprégner de son exemple, pour solliciter son intercession, et pour ouvrir davantage son cœur à l’amour de Dieu et du prochain, comme les saints ont su le faire. Nous nous confions à la prière du saint, nous nous nourrissons de son exemple, afin de pouvoir nous-mêmes grandir en sainteté et devenir toujours davantage des fils du Père. Notre élan vers Dieu a besoin d’être encouragé.
Benoît XVI aux jeunes à Cologne aux JMJ d’août 2005
" Les reliques nous conduisent à Dieu lui-même : en effet, c’est Lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins devant le monde. En nous invitant à vénérer les restes mortels des martyrs et des saints, l’Eglise n’oublie pas qu’il s’agit certes de pauvres ossements humains, mais d’ossements qui appartenaient à des personnes visitées par la puissance transcendante de Dieu. Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous. Elles crient avec nous et pour nous : " Maranatha " – " Viens Seigneur Jésus ". "