Messe en direct du 33ème dimanche du temps ordinaire
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Si vous préférez prier seul ou en famille sans suivre la messe en direct, voici une proposition du Service diocésain de la Pastorale liturgique et sacramentelle.
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Méditation sur l’Évangile de ce 33ème dimanche (Matthieu ch. 25,14-30)
Disons d’emblée que dans cette péricope, l’auteur souligne au moins deux thèmes.
La liturgie reprend le sujet du Retour du Seigneur et de la vigilance active que le chrétien doit assurer en l’attendant. Le second thème abordé est celui de la confiance. Si nous
méditons cela, nous voyons qu’il s’agit de celle de Dieu envers l’homme qui réclame, une réponse libre, celle de l’homme envers Dieu. Le maître part, distribue de grosses sommes d'argent, un talent représente l’équivalent de six mille journées de travail, et revient longtemps après.
La confiance est très présente dans le texte. C’est ici que nous sommes à même de comprendre qu’il s’agit évidemment de tout autre chose que de la mise en valeur de
qualités humaines naturelles ou de biens matériels. Les trois ouvriers nous représentent tous et toutes, le maître est notre Dieu.
Les deux premiers agissent en serviteurs fidèles, zélés et intelligents. Ils ont rempli leur mission. Ils en seront largement récompensés par le Maître à son retour. « C’est bien
bon serviteur…. entre dans la joie de ton Maitre. » Mais la position du dernier ne nous interroge-t-elle pas beaucoup plus profondément ? Le dialogue entre le maitre et le serviteur parle de lui-même : d’emblée le serviteur, juge, dit sa méfiance, sa peur du Maître « injuste » et sa décision de geler l’unique talent reçu. La réponse de celui qu’il appelle maintenant ’Seigneur’ est terrible : ‘ Retirez- lui' et 'jetez-le’.
Dieu semble sanctionner une évidente mauvaise volonté, mais est-ce cela ? Ou plutôt le jugement, le refus de la confiance, et sa conséquence, la peur. Cela ne rappelle-t-il pas
la Genèse et l’œuvre désastreuse du Menteur,
du soupçon, de la peur ainsi distillés chez Adam
et Eve ?
Et nous aujourd’hui, où en sommes-nous ?
N’avons-nous pas tout reçu avec le baptême ?
L’encyclique de François, Fratelli tutti, ne nous propose-t-elle pas une réflexion une autre façon de revoir nos engagements pour le monde et dans l’Église ?
Soeur Antoinette Bellande,
moniale du Bec Hellouin
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