Temps ordinaire
Dans la liturgie, comme dans notre vie elle même, tout n’est pas fête, temps fort, exception...
Le quotidien des jours a son importance, pour vivre et grandir à son propre rythme, sans épuiser ses ressources intérieures.
Sur ce quotidien qui nourrit nos existences, les moments de fête peuvent alors se détacher comme des invitations à la joie partagée. Ils prennent tout leur sens en venant souligner le sens des jours ordinaires : ils nous apprennent ainsi à ne pas les négliger par routine.
Le " Temps Ordinaire " est donc le temps des jours normaux de l’année : toutes les semaines en dehors des temps de l’Avent, de Noël, du Carême, et de Pâques.
Il commence le dimanche qui suit le 6 janvier, va jusqu’au mercredi des cendres, s’interrompt pour faire place au Carême et au temps Pascal, reprend le lundi lendemain de la Pentecôte, et continue jusqu’au bout de l’année liturgique, avant le prochain temps de l’Avent.
Le temps ordinaire compte donc 33 ou 34 dimanches, selon les années. Certains de ces dimanches sont tous les ans consacrés à une fête qui prend donc leur place.
Par exemple, le 1er dimanche du temps ordinaire on célèbre le Baptême du Seigneur, et le dernier dimanche du temps ordinaire est celui du Christ Roi de l’Univers. Ou encore, la fête de la Sainte Trinité va prendre le pas sur le dimanche après la Pentecôte.
Mais le sens des dimanches du temps ordinaire demeure la célébration hebdomadaire de Pâques.
Chaque dimanche est "le premier jour de la semaine", c’est à dire celui de la Résurrection du Christ, qui annonce et prépare la nôtre.
Depuis le dimanche où Jésus ressuscité est apparu pour la première fois à ses apôtres, et le dimanche suivant, où ils étaient de nouveau réunis lorsqu’il fut au milieu d’eux, ( cf. Evangile selon St Jean, chapitre 20 versets 19 et 26), les chrétiens se sont toujours assemblés chaque dimanche pour écouter la Parole de Dieu et partager le repas de l’Eucharistie. C’est ainsi qu’ils proclament la mort du Christ, qu’ils célèbrent sa résurrection, qu’ils vivent déjà de sa présence, en attendant sa venue dans la gloire du Royaume de Dieu.
Du fait de la date de Pâques, fixée d’après le calendrier lunaire comme du temps de Jésus, et non solaire comme nos calendriers européens, il est utile de consulter un calendrier liturgique (ou un missel de l’année en cours) pour savoir où on en est dans l’ordre des dimanches de l’année.
La couleur verte des ornement du prêtre caractérise la période du Temps Ordinaire.
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