L’Onction des malades
La maladie est toujours dans la vie humaine une épreuve à traverser. La personne malade fait l’expérience de son impuissance, de ses limites. Elle entrevoit peut-être la mort.
Cette situation peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est.
Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
Le sacrement des malades (ou onction des malades) est signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre. Il est donné pour l’aider à traverser le temps de la maladie. Et peut-être aussi, si elle doit survenir, traverser la mort avec le Christ mort et ressuscité pour nous.
" En mon nom, ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. "
Parole de Jésus dans l’Évangile selon St Marc chapitre 16 verset 18.
Le sacrement est-il pour moi, ou pour l’un de mes proches, maintenant ?
Oui, je peux le demander si :
- Ma santé commence à être sérieusement atteinte par la maladie ou la vieillesse.
- J’apprends que j’ai une maladie grave. (Même si elle évolue lentement).
- Je vais subir une opération importante.
S’il s’agit de la santé d’un de mes proches, je peux l’aider grandement en lui parlant, avec la délicatesse nécessaire, de la possibilité pour lui de recevoir le sacrement des malades.
Ce sacrement peut être reçu individuellement, entouré des membres de sa famille et de ses amis.
On peut aussi le recevoir au cours d’une célébration communautaire à la paroisse, ou lors d’un pèlerinage, en particulier à Lourdes, ou d’une journée des malades.
Il peut être bon de signaler à la paroisse ou à l’aumônerie les personnes à qui on pourrait le proposer. En sorte qu’elles soient visitées, encouragées, soutenues avec joie, amitié et tendresse, dans une démarche de foi.
La célébration du sacrement des malades
Comme pour tout sacrement, la célébration s’appuie sur la Parole de Dieu.
Le geste de l’imposition des mains, et celui de l’onction d’huile sainte sur le front et sur les mains, manifestent le don de la grâce de réconfort que l’Église demande pour le malade. Le Christ s’engage avec lui sur son chemin d’épreuve pour en faire un chemin de vie.
Pour aller plus loin, aller sur le site de la Conférence des Évêques de France.