Les Saints du diocèse
Sommaire
Saint Taurin
Saint Adjudor
Saint Anselme
Saint Aquilin
Bienheureux Jacques-Désiré Laval
" Selon la tradition, les saints sont l’objet d’un culte dans l’Église, et l’on y vénère leurs reliques authentiques et leurs images. Les fêtes des saints proclament les merveilles du Christ chez ses serviteurs et offrent aux fidèles des exemples opportuns à imiter. "
Concile Vatican II, Constitution sur la sainte liturgie n° 111
Le diocèse fait mémoire des saints de l’Église universelle tout au long de l’année.
Il célèbre aussi particulièrement la fête des saints qui ont fondé l’Église diocésaine, ou qui en ont marqué la vie à toutes les époques de son histoire.
SAINT TAURIN
Célébré le 11 août et la découverte de son tombeau le 5 septembre
Vers 380 ou 390, il vint évangéliser la région de Médiolanum, nom de la cité romaine qui deviendra Évreux.
Il se heurta aux défenseurs des idoles des cultes romains. Son apostolat fut confirmé par de nombreux miracles. Ces faits nous sont rapportés dans une légende du IXe siècle, en un style très fleuri.
Il fut donc honoré avec une très grande ferveur par le peuple chrétien reconnaissant envers celui qui lui avait apporté la lumière du Christ.
SAINT ADJUTOR
Célébré le 30 avril
Fils du seigneur de Vernon, jeune encore, il partit pour la Première Croisade. Il fut fait prisonnier près de Jérusalem, il resta fidèle à sa foi malgré les tortures.
De retour en France, il prit l’habit monastique à l’abbaye de Thiron (Thiron-Gardais, Eure et Loire). Ensuite il demanda à vivre la vie érémitique dans un petit ermitage près de Vernon.
Il est invoqué comme patron de la navigation fluviale. (son ermitage se trouvait en bord de Seine à Pressagny-l’Orgueilleux).
SAINT ANSELME
Célébré le 21 avril
Anselme est né à Aoste en 1033. Eduqué dans la foi et la piété par sa mère, à la mort de celle-ci, il vit une jeunesse frivole. Bientôt, il se convertit, reprend ses études sous la conduite de Lanfranc, prieur de l’abbaye du Bec. Il choisit alors, la vie monastique, reçoit l’habit des mains du bienheureux Herluin fondateur de cette abbaye ; auquel il succèdera en 1078. Il est ensuite appelé au siège épiscopal de Cantorbéry en 1093, se trouve en but à de nombreux débats et tracasseries de la part du roi d’ Angleterre.
Il a surtout marqué l’Abbaye du Bec et le diocèse de Cantorbéry par sa foi lucide, son humilité, sa douceur, son esprit de paix et sa tendresse filiale envers la Vierge Marie.
L’Église entière lui doit aussi de remarquables traités de théologie.
SAINT AQUILIN
Célébré le 19 octobre
Époux et père de famille, il professait la carrière des armes. Au retour d’un campagne militaire, avec son épouse, ils firent vœu de continence perpétuelle, distribuèrent leurs biens aux pauvres, se mirent au service des malades en dirigeant un hôpital.
A la mort de l’Évêque d’Évreux, Etern, vers 670, le peuple réclama Aquilin pour lui succéder.
Il fut ordonné prêtre et évêque, administra l’Église qui est à Évreux durant une vingtaine d’années.
Son épouse est vénérée sous le nom de sainte Florence.
BIENHEUREUX JACQUES-DESIRE LAVAL
Célébré le 9 septembre
Naît en 1803 dans une famille de paysans d’un village de l’Eure. Jacques-Désiré Laval devient à 22 ans bachelier des lettres. Il se fait médecin, bien qu’ayant pensé à être prêtre. A Saint-André de l’Eure, il est bon médecin faisant souvent preuve d’une grande charité. Élégant cavalier, il aime le confort et le luxe. Cependant ce bonheur ne le comble pas ! Des personnes l’aident à regarder sa vie…
Il se tourne ardemment vers le Seigneur, et va bientôt annoncer son entrée au séminaire St Sulpice à Paris. En 1835, il est ordonné prêtre et nommé curé de Pinterville. Il prie beaucoup, partage tout ce qu’il possède avec les pauvres.
Mais le Seigneur lui réserve un champ d’action bien plus vaste : en 1841, il part pour l’île Maurice où Mgr. Collier lui demande de se consacrer entièrement aux africains sortis récemment de l’esclavage. Pendant six ans, il accomplit un travail considérable, restant ouvert à tous malgré les calomnies et les persécutions de la part des colons blancs. En septembre 1864, épuisé, il meurt au milieu de ses amis.
Le Père laval a été déclaré bienheureux par le Pape Jean-Paul II le 29 avril 1979. Il est très vénéré par tous les Mauriciens.
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